ePrivacy and GPDR Cookie Consent by Cookie Consent

Une saison en demi-teinte marquée par les arbitrages budgétaires des Français

  • De nouvelles pratiques apparaissent : séjours réservés plus tardivement, dépenses ciblées ; Un vacancier sur cinq a diminué son budget, en ciblant en priorité la restauration (60 % des réductions déclarées) et les achats (sources Atout France)
  • Ces chiffres confirment une mutation : les Français continuent de partir, mais de façon plus calculée, en privilégiant les dépenses d’hébergement, de transport et les activités.
  • À noter également que le climat est devenu une variable déterminante. L’été a été marqué par des vagues de chaleur, des pluies intenses fin juillet et des incendies localisés. Ces aléas ont renforcé les réservations de dernière minute (hausse des ventes à J - 10 avant le départ) et modifié la répartition des flux touristiques (vers la montagne ou des littoraux moins exposés : Bretagne, Normandie). Ils confirment que l’adaptation aux changements climatiques est désormais une condition essentielle de l’attractivité touristique.
  • Les principaux enseignements de cet été : côté restauration, un été à deux vitesses : le mois de juillet a été particulièrement difficile. Une baisse de chiffre d’affaires. Ce sont les restaurateurs traditionnels, qui ont été les plus impactés. Parallèlement, il a été observé une meilleure résistance des brasseries, pizzerias, crêperies, snack, démontrant que les clients ont privilégiés des formules plus simples et surtout économiques.
  • L’hôtellerie se porte mieux que la restauration pour la partie estivale et notamment au regard de la saison estivale 2024, qui avait été dans l’ensemble difficile pour une partie des régions due à une mauvaise météo les 15 premiers jours de juillet, puis de l’impact JOP 2024 pour l’hôtellerie parisienne, mais qui reste cependant en retrait au regard de la saison d’été 2023.

 

Documents

Chemin