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Prime exceptionnelle défiscalisée « Macron » : les réponses de 150 professionnels, hôteliers, restaurateurs et cafetiers

A la suite de l’annonce des mesures par le Président de la République, le Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie & de la Restauration, GNI, a interrogé plus de 150 hôteliers, cafetiers et restaurateurs à propos du projet de prime dite « Macron »

Rappelons que le Président de la République avait annoncé, ce lundi 10 décembre, sa décision d’autoriser le versement d’une prime exceptionnelle, nette de charges sociales et d’impôt, par les entreprises.

Voici, leurs réponses pour 43% d’hôtels et 57% de cafetiers et restaurateurs répartis sur l’ensemble du territoire (50% Paris et IDF).

Ils sont quasi unanimes pour dire que c’est une bonne mesure :
- Ils sont 85% à penser que c’est une bonne idée. A l’évidence, les chefs d’entreprise du secteur adhèrent à la mesure, ils sont conscients qu’ils ont « leur part à faire » pour sortir de la crise et redonner du pouvoir d’achat à leurs salariés. Ils sont volontaires.
- 58% disent avoir les moyens de la verser. Ce chiffre est à mettre en relation avec le fait qu’aujourd’hui 96% des professionnels subissent une perte de chiffre d’affaires.

Pire, dans la restauration :
o pour 50% d’entre eux, la perte d’activité est supérieure à 20% de leur CA,
o et pour 20%, elle est même supérieure à 30% de leur CA.

Et dans l’hôtellerie :
o pour 55% des hôtels la baisse d’activité est supérieure à 10% de leur CA,
o et pour 20% elle est supérieure à 20%.

- et ils sont 59% à affirmer qu’ils vont la verser.
Certains professionnels qui n’en ont pas les moyens, feront un effort pour verser ladite prime.

Ce chiffre pourrait d’ailleurs encore évoluer à la hausse, certains préconisant de laisser un délai aux chefs d’entreprises pour procéder au versement de la prime. Ils justifient cette demande par le temps nécessaire afin de reconstituer une trésorerie à la suite des semaines difficiles qu’ils affrontent. Un délai de 3 à 6 mois est évoqué.

Cette prime ne serait pas versée systématiquement à l’ensemble du personnel. Certains critères sont évoqués comme les bas salaires, le mérite et l’ancienneté dans un soucis de fidélisation.

Quant à son montant, il est très rarement inférieur à 200€. Il dépend de la santé financière de l’entreprise. Certains évoquent le plafond de 1000€ autorisé et même au-delà en ajoutant à la prime le montant de l’économie réalisée sur les charges patronales.

Didier Chenet reconnaît dans les réponses des hôteliers, des cafetiers et des restaurateurs du GNI « l’expression d’une volonté : celle de sortir de la crise. L’engagement de nos professionnels est
important, crucial. Car sans eux, l’annonce du Président de la République serait restée une annonce.
Nos chefs d’entreprises vont concrétiser la parole présidentielle. Nous assumons notre rôle et ferons notre part.
Je demande à tous les gilets jaunes de prendre en compte notre engagement et de lever tout blocage. L’heure n’est plus aux manifestations mais à la construction d’une société plus juste. Le GNI contribuera à ces travaux.
 »

Fabien Jeanjean, Président du GNI OCCITANIE, peut être fier de l’engagement de ses professionnels sur la région. Ils sont 70% à vouloir verser la prime et 30% à attendre de savoir s’ils en auront les moyens. « C’est un signal fort que nous adressons à nos salariés. Ils vont bénéficier d’un vrai gain en pouvoir d’achat, puisqu’à cette prime devrait venir s’ajouter dès le mois prochain la défiscalisation et l’exonération de charges sociales des heures supplémentaires. Pour les salariés au SMIC, le gain dans notre secteur est proche de 1000€. Avec la prime en plus, c’est une bonne
nouvelle pour eux.
 »

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