Un 18ème acte, un 18ème samedi avec des manifestations ultra violentes : des établissements pillés, incendiés, des forces de l’ordre attaquées !
Pour Didier Chenet, « nos dirigeants doivent entendre la colère
des professionnels dont la sécurité des clients, des salariés et des
établissements n’est plus garantie.
Ce à quoi nous avons assisté hier
c’est à une destruction en règle. De nos d’établissements, de nos
emplois. De l’image de notre pays après que la plus belle avenue du mode
ait été ainsi salie pour longtemps.
Les casseurs qui ont sévi sont des criminels et les gilets jaunes quoi ont laissé faire des complices de ces criminels.
Le mouvement est passé à un stade d’ultra violence qui se
poursuit ce jour avec des bouteilles de gaz déposées sur des lignes
TGV ! »
Les professionnels CHR ont subi des dégâts de plusieurs millions d’euros. Les pertes en chiffre d’affaires sont énormes*.
La destination France est détruite avec les images de ces
violences et destructions qui circulent en boucle sur tous les médias en
France et à l’étranger.
Toute la profession est impactée.
Les agences de réservation et les tours opérateurs sont en « stand by » pour la prochaine saison. Les réservations ne progressent pas comme elles le devraient et les annulations se poursuivent. De plus, les demandes d’information des Tours opérateurs sont moitié moins importantes que d’habitude.
Paris est un « point d’atterrissage » des touristes. Si Paris est
boycotté pour des raisons de sécurité, les destinations de province le
sont aussi.
Les hôtels enregistrent des annulations pour les prochaines semaines, notamment en mai, de la part d’agences étrangères. Les Palaces et les 5étoiles soufrent tout particulièrement.
Les restaurants et les brasseries sont confrontés à une disparation de leurs clients. Les restaurants de destination souffrent tout particulièrement.
Les TOR font aussi face à une baisse de leur
activité en raison d’annulations d’évènements, de cérémonies notamment
pour le prochain printemps.
A Paris :
Les clients désertent les Champs Élysées le weekend depuis novembre dernier ainsi que les autres points de manifestations habituels des gilets jaunes.
Les restaurants et les cafés enregistrent une perte de 30% de leur CA et plus encore dans le quartier des Champs Élysée et dans les arrondissements touchés par les manifestations, à savoir : 8,17,9,2 et 1
Les hôtels enregistrent une baisse de leurs réservations à 3 mois.
Dans l’ouest, au problème des manifestations des gilets jaunes s’ajoute celui du Brexit.
Dans les Alpes, le taux de fréquentation reste ou stable ou en légère baisse. D’ores et déjà, les professionnels jugent la saison moyenne, marquée par :
- des séjours courts : 2,7 nuits dans les grandes stations
- une baisse d’activité pour les hôtels face à la concurrence des meublés de tourisme.
A Annecy, les professionnels notent que les
séminaires réservés sont en baisse en raison de la crainte des clients
d’être confrontés à des difficultés de circulation, à des
manifestations.
A Annemasse, comme dans les villes de 30 000 habitants, les centres-villes sont désormais des cibles. Le samedi matin et l’après-midi, le centre-ville est déserté. Les clients partent en suisse.
En Provence, les hôteliers constatent qu’ils n’ont encaissé que 40% des arrhes enregistrés habituellement à cette date.
De plus, les depuis les demandes d’information des Tours opérateurs sont moitié moins importantes que d’habitude.
A Toulouse, il y a eu de la casse une nouvelle fois. Agression à l’encontre du Maire. Désespoir des commerçants. Il est proposé des solutions comme des soldes nocturnes, des braderies, des gratuités sur le parking afin de créer du flux.
Mais les manifestations se poursuivant, ces mesures n’ont pas
d’effet. Les toulousains ont appris à vivre avec les manifestations. Ils
désertent le centre-ville en journée et viennent à parti de 19 heures.
Les professionnels constatent aussi que nos concitoyens de province ne viennent pas en weekend à Paris à cause des gilets jaunes.
Les professionnels demandent des mesures d’accompagnement simples et efficaces.
Didier Chenet attend de la part du Gouvernement :
- des mesures d’ordre politique afin que cesse ces violences.
- des mesures économiques :
- remises de taxes et impôts directs pour les professionnels les plus impactés.
- simples à mettre en œuvre
Car des entreprises déposent leur bilan ! Le nombre des défaillances d’entreprises a progressé de 16% en janvier.
Impossible dans les circonstances actuelles d’accepter la rumeur qui
prévoit une réduction des effectifs d’un tiers d’Atout France et une
baisse de ses dotations.
Le GNI, Groupement National des indépendants de l’Hôtellerie & de
la Restauration demande à tous ceux qui dénoncent ces violences de
prendre la parole pour demander aux français de déposer leurs gilets
jaunes et que cesse la destruction organisée de notre pays.