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A la suite de l’augmentation des commissions sur le remboursement des chèques vacances, le GNI manifeste son opposition en refusant de voter le budget de l’ANCV.

Le GNI qui siège au Conseil d’Administration de l’Agence Nationales des Chèques Vacances (ANCV) au titre de l’U2P, poursuit sa résistance contre l’augmentation des commissions sur les chèques vacances. Jean-Pierre Chedal, son représentant au Conseil d’administration de l’ANCV a ainsi refusé de voter le budget de l’agence pour 2019, un budget qui intègre l’augmentation des commissions payées par les professionnels lors du remboursement de ces titres.

Pour rappel, le Président de l’ANCV avait justifié devant le CA de l’ANCV, le 20 juin 2018, l’augmentation de ces commissions par la réduction de 21 à 5 jours des délais de remboursement ainsi que la montée en gamme des services de l’ANCV à ses clients dans le cadre notamment de la dématérialisation.
Des arguments inopérants pour le GNI qui s’était déjà opposé à la mesure. « Si la dématérialisation des chèques vacances nécessite une transformation numérique de l’Agence, il reste que celle-ci doit entrainer aussi la disparition de coûts significatifs. L’augmentation des commissions se résume en fait à faire payer aux seuls professionnels les couts de fonctionnement de la structure alors que loyer de l’argent diminue » explique Jean-Pierre Chedal au nom de l’U2P et du GNI.

En vain puisque fort d’un vote du Conseil d’administration en faveur de cette augmentation (seuls les 3 organisations interprofessionnelles, Medef, CPME et U2P avec son représentant du GNI ont voté contre !), l’ANCV avait demandé et obtenu du Ministre de l’Economie et des Finances la publication d’un arrêté augmentant les commissions sur les chèques vacances.

Cet arrêté, publié le 1er aout 2018 fixe à compter du 1er janvier prochain, le montant de ces commissions à 2.5% de la valeur faciale du chèque vacances présenté au remboursement contre 1% auparavant soit une multiplication par 2.5 des commissions.

Pour le GNI et son Président Didier Chenet, « cette augmentation des commissions imposée aux professionnels du tourisme est inacceptable. C’est une pure provocation alors que nous réclamons tous une trêve fiscale ! Nos professionnels sont mis devant le fait accompli : soit ils continuent d’accepter les chèques vacances et paient des commissions encore plus importantes soit ils les refusent et perdent du chiffre d’affaires.

Nous mettons en garde l’ANCV, cette dernière option fait son chemin chez nombre de nos professionnels, au détriment de tous. Nous demandons au gouvernement d’annulé l’arrêté organisant cette hausse des commissions et à l’ANCV d’y renoncer sans délai. »

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