Avec l’adoption de la Loi Macron, les relations entre les hôteliers et les plateformes de réservation en ligne évoluent, puisque dès la promulgation (d’ici au 14 juillet), les hôteliers retrouvent leur liberté (Lire ici le communiqué de presse du 9 juillet 2015).
Explications :
Avant la loi Macron
Le GNI a mis en place de nombreuses actions pour lutter contre les conditions abusives des clauses contractuelles contenues dans les contrats entre les hôteliers et les plateformes de réservation en ligne (voir notre article sur l’état des lieux des plateformes numériques https://www.ghr.fr/internet-le-secteur-chr/actualites/article/les-hoteliers-et-les-plateformes).
Au printemps 2015, plusieurs actions sont arrivées à terme qui bouleversent, en faveur des hôteliers, la situation établie. Le GNI vous propose une vidéo pour expliquer les nouvelles conditions de collaboration avec les plateformes de réservation en ligne.
La loi Macron
L’article 133 de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite loi Macron (voir PJ), pose le contrat de mandat comme obligatoire et surtout supprime définitivement la parité tarifaire, également dans les contrats déjà existants.
Concernant le contrat de mandat, les hôteliers vont pouvoir retrouver leur pouvoir de négociation en fixant pour leurs mandataires (les plateformes de réservation en ligne) les conditions de leurs relations. Ils décideront ainsi de la manière de fixer le nombre de chambres en vente sur ces plateformes, du prix auxquels les vendre, mais également les conditions de ventes (annulation, règlement…).
L’ensemble des contrats avec les plateformes de réservation en ligne vont donc devoir être revus durant l’été.
Le GNI invite les hôteliers à se tourner vers leur organisation professionnelle pour connaître les recommandations à suivre avant la signature du nouveau contrat.
Concernant la parité tarifaire, les hôteliers vont pouvoir déterminer tous les prix quel que soit le canal de distribution et le mode de communication aux clients.
Ainsi il sera possible de proposer des chambres moins chers sur les canaux de distribution directs en ligne (site web par exemple) et hors ligne (téléphone, mail…) mais également de déterminer le prix de vente des chambres pour chacune des plateformes de réservation en ligne, notamment en fonction des commissions demandées.
Libre à l’hôtelier de faire jouer la concurrence pour obtenir de meilleures commissions ou de meilleurs services.
Avec cet article de la loi Macron, l’hôtelier redevient l’entrepreneur qui fait jouer la concurrence de ses intermédiaires pour obtenir un meilleur rapport qualité-prix pour ses clients !